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IMAGES

C'est qui, Eric Pijnaken?

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Mes maîtres qui m'inspirent:
à gauche Jane Evelyn Atwood et à droite Paulo Nozolino

Une photo est une image qui fait partie d'une image.  L'image où elle fait partie est immédiatement disparue. Seul la photo,  image figée, reste. Déjà c'est un mensonge car l'image originelle n'existe plus, et on ne peut pas vérifier si l'image figée représente vraiment une partie de l'image entière. C'est fou, car il ne reste plus qu'une interprétation d'un spectateur, qui a capté un instant spécifique. Qu'est-ce que cela veut dire, et qu'est-ce que cela la vaille? Cela me rend dingue.

Depuis ma jeunesse j'ai pris des photos, et même réalisé un petit film où ma soeur jouait un rôle d'une ado tourmentée à côté de la statue de Jossip Zadkine: l'homme avec le coeur arraché, symbole du centre de la ville de Rotterdam qui fut écrasé pendant la guerre mondiale II par des bombardements allemands. Je suis né dans cette ville en 1942. Quand j'avais 19 ans j'ai accroché dans un concours de photo national le deuxième prix avec des images du métro de Rotterdam: une construction spectaculaire. Mais la photo ne devenait pas ma préoccupation principale, car je fus rédacteur d'arts modernes pour deux magazines, et après journaliste socio-économique et commentateur d'un très grand journal hollandais, Algemeen Dagblad. C'est après ma retraite qui me conduisit en Ardèche, France, que j'ai repris la photo de plein gré. Sur invitation j'ai pu organiser plusieurs expositions en Ardèche, Montpellier, La Rochelle, Suisse et aux Pays-Bas. Eh oui, je me sens très inspiré du travail de Henri Cartier-Bresson, André Kertész, Willy Ronis, et Jane Evelyn Atwood. Avec elle j'ai suivi un stage qui m'a montré où je veux aller. Une autre source d'inspiration est l'Arte Povera. Tout est déjà dit, écrit et imaginé, mais j'ai le courage de présenter un petit bout de mon travail, seulement parce que la vie continue, et l'expression trouve constamment des nouveaux ancrages.

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